Que ce fils du jardinier
du marquis de Bérulle, né dans un discret village de
l’Yonne, soit formé à l’école du prestigieux
Jean-Louis David et du non moins célèbre Antoine Jean
Gros, et qu’il devienne peintre d’histoire, soit la plus
haute discipine du néo-classissisme, a quelque chose
"d’anormal".
Par quel concours de
circonstances, par quel "hasard" a-t-il pu bénéficier des
leçons très coûteuses de ces deux gloires ? Vivre, se
loger et financer ses études à Paris ?
André Despois a exposé
ses oeuvres au très sélectif salon de Paris de 1810;à
1833; il faut savoir qu’à l’époque 6000 peintres
professionnels pouvaient être autant de concurrents.
Ensuite il ouvrit son propre atelier à Paris.
Le 5 Janvier 1813 il épousa
le très jolie Eugénie de Gisors, fille d’une prestigieuse
famille.
Eugénie fut une miniaturiste talentueuse, elle était la
soeur d’Alphonse Henri de Gisors un grand architecte
concepteur de l’actuel façade arrière du Sénat et auteur
de nombreuses oeuvres en Corse.
Né à Marseille en 1895 il décède à Aubagne en 1995.
Il travaille avec Arnaud
Guillaumin, reçoit les conseils d'Auguste Renoir.
Il fonde l'association des
«vrais indépendants» qui tiendra jusqu'à la guerre puis
«l'Art libre» qui comprendra de nombreuses sections
étrangères. Arsène Sari ne vit que pour la peinture et
côtoie les plus grands : Soutine, Renoir, Guillaumin,
Picasso.
Dans son œuvre, la nature est toujours présente:
beaucoup de fleurs, d'arbres, de cieux tourmentés et les
paysages du Pays d'Othe. Au seuil de ses 80 ans, sa
peinture est toujours aussi robuste et d'un rare
dynamisme. «Je
n'essaie pas de plaire, écrit-il, je peins sans
concession. La nature non plus, ne fait pas de
concession mais c'est le cri de la beauté ».
Né en 1928 et décédé en 1996, toujours,
Salvatore Gallo a "bougé", allant de sa Sicile natale à
quelque île perdue d'Amérique du Sud où il rencontra
Siqueiros, aux Etats-Unis puis en France (Aux Marchais, un
hameau de Bagneaux, Yonne).
De même, l'artiste a-t-il sans cesse
traqué dans ses œuvres, le mouvement. Bois, pierre,
marbre, bronze... ont pris entre ses mains des courbures
douces et élégantes, au grain raffiné.
La Création" de Salvatore Gallo est visible en
permanence sur l'aire de repos de VILLENEUVE ‑L'ARCHEVEQUE
(Yonne), le long de l'autoroute A5.
sculpture "Uttalithe"
Bernard
Boizet. Vareillois d'adoption
Ancien instituteur Bernard
Boizet a toujours cherché à transmettre.
Son activité littéraire a
été importante : principalement dans la rédaction de
petits ouvrages sur l’histoire locale et en particulier de
Vareilles.
Pédagogue, l'écriture, le
dessin, la peinture et la photo ont toujours été la base
de son expression. Il a ainsi contribué à réaliser un
grand nombre de diaporamas sur l’église et les richesses
de Vareilles qui sont visibles
sur ce site.
Parallèlement à ses
activités de chercheur, Bernard Boizet avait une passion
pour la peinture, qui s’est ensuite étendue à la
sculpture.
Il a fait partie de
l’équipe à l’origine du développement artistique de
Vareilles qui a vu naître des vocations de pédagogues et
d’artistes amateurs. Ses œuvres personnelles ont été
fréquemment et largement exposées dans l’hexagone.
Ma part d'ombre
Format 120 X 120 cm - acrylique et pigments
Solidaire et solitaire
Jean Pierre Clément
Né à Montereau, il est installé à Vareilles depuis
1972.
Contemporaine, sa peinture s'inspire de l'écriture
gestuelle, automatique: Pollock, Hartung, Zao Woo-Ki .
Ses caractéristiques sont: refus du figuratif,
recherches graphiques, d'effets de surface, de couleurs
et d'éléments contradictoires de l'abstraction.
La fluidité, et la pureté des lignes constituent un
ensemble d'une facture très personnelle .
Il s'adonne aussi à des assemblages depuis 2000: jouer
avec humour des matières détourner les objets de leur
fonction initiale ,leur donner une seconde vie .
Artiste Villeneuvienne
Peintre amateur, elle s'initie d'abord à la technique de
l'aquarelle, puis aborde la peinture à l'huile sur
toile, et l'acrylique.
Ses choix, très éclectiques, vont de la nature morte
au portrait.
Mais ses thèmes préférés, sont les paysages, l'eau, la
terre, le soleil, pour lesquels elle peut jouer avec les
couleurs vives, qu'elle affectionne, et les fleurs plus
délicates dans leur perception, qu'elle peint en
bouquet, sur le motif.
A l'âge de 8 ans il est atteint de Poliomyélite aux deux
membres supérieurs. Grace à son courage et à la ténacité
de sa mère, son handicap ne le pénalisa pas pour
poursuivre ses études jusqu'à son certificat d’étude
obtenu à 15 ans.
Très jeune il se passionne pour la littérature et surtout
la poésie. Il écrit ses premiers vrais poèmes vers 18 ans.
Sa femme l'encourage à participer à des concours de
poésies. Il devient un des plus brillants candidats de
tous les concours. Il remporte un nombre impressionnant de
prix, de diplômes et de médailles.
Il disparait le 25 Janvier 2004 à l'âge de 79 ans.
Homme sensible et aimant la vie, en parlant de lui il
disait:
Le 5 AVRIL 1893, né à Sens Maurice
IMBERT.
Son grand père, Notaire aux Sièges, habitait la maison
"CHEVREAU" aux Sièges dans laquelle il passe en famille de
nombreuses vacances.
Ses premières compositions datent de
1914
En Mai 1915 il est grièvement blessé au
cours d'une action héroïque qui lui vaudra une citation et
la croix de guerre, il est fait prisonnier et interné au
camp de LANDAU.
Le compositeur : De 1914 à 1928
il compose environ 90 œuvres de musique de chambre, de
chant et piano et pour grand orchestre.
Sa participation au SALON de 1924 avec
un envoi de quatre œuvres majeures est très remarquée par
la critique avec une mention particulière pour une pièce
pour le piano qu'il orchestrera par la suite: Le
soir descend sur la tranchée.
Le journaliste musical :
Dès 1919, il collabore régulièrement
avec plusieurs journaux et revues musicales.
Il collaborera de 1922 à 1940, comme
critique musical à LA MUSIQUE FRANCAISE, au JOURNAL DES
DEBATS et à l'INFORMATION MUSICALE.
Entre 1941 et 1945, il rédige les
suppléments musicaux de l'ILLUSTRATION. Remarqué comme
critique par son sens de la mesure, il sera un précieux
soutien pour de nombreux jeunes talents qui rechercheront
ses conseils et qui sont devenus depuis des maîtres.
Il fut inscrit à 7 ans à l'Academia
(notre conservatoire). Il en sortit à treize ans avec un
diplôme de professeur de flute et de solfège.
Arrivé en Europe en compagnie de son
père, vers 1926, RICO rejoint comme d’ailleurs la plupart
des musiciens cubains qui s’y produisaient à cette époque,
une formation de jazz.
C'est lui qui fit connaître la rumba en France dans les
années 1920.
Tous les rythmes à la mode dans les années fin 1940 début
1950, dans le domaine de la musique typique, sont
représentés dans son orchestre le Rico's Créole Band:
rumba, boléro, guaracha, samba, baiao... avec un égal
bonheur.
Le Rico's Créole Band était le principal
orchestre de la brasserie en vogue “ la Coupole” du
Montparnasse parisien.
Filiberto RICO cesse ses activités musicales
progressivement à la fin des années 60 et se retire aux
Sièges où il s'éteint le 29 décembre 1976.