Les Amis du Patrimoine de la Vallée de la Vanne

L’Église de Rigny-le-Ferron

Notre Dame de Boulogne
  • (A) Notre Dame de Boulogne
Vie de Marie Madeleine
  • (B) Vie de Marie Madeleine
Arbre de Jessé
  • (C) Arbre de Jessé
Passion du Christ
    (D) Passion du Christ
Assomption de la Vierge
    (E) Assomption de la Vierge
La vie de Saint Martin
  • (F) La vie de Saint Martin
Sainte Syre
    (17) Sainte Syre
La Vierge dorée
    (3) La Vierge dorée
Saint Martin Saint Patron de l'église
    (8) Saint Martin Saint Patron de l'église
Descente de Croix Ste Vierge de Pitié, Ste Paule
  • (22) Descente de Croix Ste Vierge de Pitié, Ste Paule
Saint Eutrope
  • (21) Saint Eutrope

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Église de Rigny-le-FerronL'église, dédiée à Saint Martin (8), évêque de Tours, a la forme rectangulaire, en croix, 8 - Saint Martinles absides très légèrement en saillie. La sacristie est à l'angle sud-est, face à la mairie, qui, construite sur l'ancien cimetière, avec un peu de bon sens, aurait pu être située un peu en retrait pour ne pas enlever le soleil à l'église. Les ancêtres construisaient lentement, sûrement pour l'avenir, prenaient leur temps avant de faire quelque chose. Ils avaient du goût.

La toiture est à contre-courbe. Sur la façade méridionale du clocher, une porte est surmontée d'une niche à coquilles Saint-Jacques. Du côté septentrional, il y a une tourelle qui renferme un escalier de pierre. La tour sert de porche d'entrée. Elle est voûtée avec nervures. Cette tour de pierres de grès sauvage, puis de craie, abrite plusieurs cloches. Au-dessus des cloches, une ancienne horloge portant l’inscription « fut fait mil. V. cent et trente par Denis BAULOY de Troyes » (1530 qui inventa une machine à voler. Parti de la cathédrale, il se posa à Foissy sur Vanne par suite d'une rupture d'un ressort).

Deux cloches avaient été fondues en 1764 et baptisées le 2 juillet, moyenne avait nom : AIMABLE CATHERINE, la petite : ADELAIDE CATHERINE REINE.
La marraine : Catherine Marie ROLLAND et ses enfants, parrain : Aimable Pierre Thomas de BERULLE. La moyenne a été refondue pendant la Révolution. Ces deux cloches n'existent plus. MARIE a été refondue en 1839 par la commune de Rigny.

Il y a actuellement dans le clocher, quatre cloches :

MARGUERITE-GENEVIÈVE, la plus grosse : 480 kg, bénite le 22 avril 1957, le lundi de Pâques à 15 h, par Julien LE COUEDIC, évêque de Troyes, accompagné comme diacre de M. l'abbé CHIFFOLEAU, curé doyen d'Aix-en-Othe, et de M. le chanoine MOREAU, chancelier de l'Evêché. L'abbé TOTAL, curé doyen de Villeneuve-L’Archevêque, dans son sermon, rappela que les cloches sont chargées d'appeler les paroissiens à la prière. Après la bénédiction d'eau et de sel, l'aspersion intérieure et extérieure des cloches, Monseigneur fit les onctions de Saint Chrême.

Voici l'inscription : Bénite en 1957. M. le chanoine GRAND JE AN, curé de Rigny-le-Ferron, Marcel DUPUIS, maire, Gilbert LAHAYE, adjoint, Maurice MAILLET, Jérôme VAN ALLERMEERSCH, Jean JOSSERAND, Charles MOREAU, conseillers paroissiaux.

« Par décision municipale, Mgr Julien LE COUEDIC, évêque de Troyes l'a bénite. Marguerite HUVET et MAILLET-MARTIN m'ont nommée : MARGUERITE-GENEVIEVE ; j'ai remplacé ma sœur, née en 1650, GALAISE, fêlée en 1944. PACCARD, fondeur. »

CAROLINE la deuxième cloche : Bénite le 19 septembre 1886, par Mgr ROBIN, vicaire général.

« L'an 1886, j'ai reçu la bénédiction de l'Église sous le nom de : CAROLINE, que m'ont donné très honorables dames : Caroline VIAULT, veuve de M. VALTON. Charles DUPUIS D'ALLEMAGNE, mon parrain, fondue par Ferdinand FARNIER à Robecourt, Vosges. 190 kg. »

MARIE la troisième cloche : 1839, « fondue par COCHOIS ; LIEBAUX ; MALNUIT ; PETITJORT de la commune, on m'a nommée MARIE » ; 130 kg.

MARIE-ANTOINETTE la quatrième cloche bénite en 1886, 19 septembre. « 1530 m'a vu naître, sous le nom de MARIE, nomen virgineum dico maria meum, MILVXXX, ayant perdu la voix en 1884, je l'ai retrouvée en l'an 1886, sous le nom de MARIE-ANTOINETTE. »

Marraine : Antoinette DUBOYS et parrain : André DUBOYS, Cette cloche pèse : 86 kg.

Avant la Révolution, la plus grosse cloche portait l'inscription :
« GALAISE, suis certainement, car ainsy dict premier mon nom GALAS DE CHAUMONT, le puissant seigneur de Rigny-le-Ferron, MIL V XXX ».

Sous la tour, une seconde porte donne accès à la nef principale voûtée, en bois, avec deux collatéraux plafonnés. C'est l'ancienne église, jusqu'à la chaire à prêcher, et les deux gros piliers. Elle est du XIIe siècle. Nous avons retrouvé la base des anciens murs en faisant le ciment. La voûte en pierre s'étant écroulée par la suite de l'éboulé-ment du clocher, il fut fait une voûte de plâtre, puis une voûte de bois. Les piliers de droite sont encore de cette époque, à gauche, il n y a plus rien.

La cuve baptismale, xvi* siècle, malheureusement abimée ; renferme une cuve de cuivre rouge, ornée de fleurs de lys.

A droite, et à gauche de ce portail, il reste les clôtures anciennes (1550) du chœur qui forment la chapelle baptismale et une autre chapelle Notre-Dame de Lourdes, ancienne sacristie des suisses et des chantres. Ces clôtures de bois ave colonnades et chapiteaux à feuillages portent une frise de médaillons décorés de figures de chevaliers, d'anges, de dragons ailés et de rinceaux à figures grotesques, au contre parement, soleil, plantes, fleurs.

Dans le bas côté du XIIe siècle, face à la place, côté sud, est fixé la pierre tombale de Galas de CHAUMONT (29) qui était jadis dans la chapelle du Sacré-Cœur, ancienne chapelle seigneuriale Sainte-Paule. 2,14 mètres de longueur, 1 mètre de largeur.29 - Galas de CHAUMONT/p>

Le seigneur est couvert de son armure, l'épée au côté avec un surot blasonné de ses armes, tête nue, mains jointes. A côté, sa femme» Gauchère de BRUILLARD.
« Cy-gist Galas de CHAUMONT, lequel décéda le XXIII de juillet mil V quarante trois (1543) aussy gist demoiselle Gauchère &e BRUILLARD, sa femme, laquelle décéda. Priez pour eulx ».

Au-dessus des gisants, est gravée la silhouette de leurs patrons : Sainte Paule et Saint Edmé.

A côté, inscription tombale en caractère gothique « Guillaume PIERRE, prêtre ».

« D'ancienne souche issu, j'étais Guillaume PIERRE. Je ne suis maintenant qu'une froide poussière. J'offris pour vos défunts, mes prières et mes vœux. Amis, priez pour moi ; moi qui priai pour eux »  décédé le 5 mai 1549.
Contemporain d'Antoine PIERRE, abbé de Vauluisant, Philibert PIERRE, son frère, prieur de la même abbaye, ils étaient tous deux fils de Jean PIERRE, marchand à Rigny-le-Ferron.

Dans le bas-côté de l'ancienne église (XIe XIIIe siècles), face à la rue Bescherey, a été posée sur le mur, la pierre tombale d'Hector DES ARDENTS, qui, jadis, était dans le chœur, soutenue par quatre lions. Il en reste encore un. Elle porte la couronne comtale, le collier de l'ordre du Mont-Carmel.
« Sous ce marbre noir, repose Hector DES ARDENTS, vivant chevalier, seigneur de Courcemont, Gumery, Rigny-le-Ferron, pour moitié, chevalier de l'ordre de Notre-Dame du Mont-Carmel et de Saint-Lazare. Premier chef d'escadre des armées navales de France  » décédé le 29 septembre 1675 à l'âge de 47 ans. R.I.P. érigé par Jeanne COURTOIS, sa femme.

A côté : pierre tombale de Guillaume SALMON, Guillaume SALMON, curé de Rigny, doyen de la rivière Vanne, repose dans cette urne froide, de son vivant, prêtre doyen.

« Quand la tiare sacrée à Louis BOURBON de Sens couvrait tes cheveux blancs, le 25 septembre, a enlevé l'homme qu'une foule de prêtres, amis pleurent 1543 après la naissance sacrée. Tout homme de son âge voit 65 ans ».

Tombe découverte en 1896, sous l'autel de la Sainte-Vierge.

Hector DES ARDENTS était issu d'une famille originaire de Normandie, qui vint s'établir vers le XVIIe siècle dans le diocèse de Sens.
A 18 ans, capitaine de vaisseau, par son courage et son intelligence il est chargé de la conduite des ambassadeurs à Naples, du cardinal BARBERINI et de la reine CHRISTINE à Rome ; il s'en acquitta très bien et mérita leur estime et affection.

Le 7 juin 1673, il lutta contre la flotte d'Angleterre (duc d'YORCK) comme lieutenant général sous le commandement du comte d'ESTRÉE.

En se battant contre RUYTER, il eut la jambe emportée par un coup de canon, sans cesser de combattre, jusqu'à la fin. Il mourut à Rigny, ayant épousé Jeanne de COURTOIS, sans laisser de prospérité.

Sa dernière lettre est adressée à M. FUSÉE, le 11 août 1675, bailliage de Sens.

26 - Saint Martin à chevalDans la nef : SAINT MARTIN A CHEVAL (26), statue de pierre du XVIe siècle, à restaurer (M.H.).25 - Saint Christophe

SAINT CHRISTOPHE (25), portant l'ENFANT JESUS, statue de pierre du XVIe siècle (M.H.).

Grand CHRIST EN CROIX. 1671 (M.H.).

Chaire à prêcher, XVIe siècle (M.H.), sa forme est octogonale, son garde-corps se compose de panneaux sculptés, le tout surmonté d'une frise au centre de laquelle se détachent des médaillons finement sculptés, d'hommes et de femmes. Les angles sont des pilastres terminés par des figurines tenant des écussons, des outils, des instruments de musique.

Au fond de la nef, DESCENTE DE CROIX, panneaux de bois doré, peint, dans un cadre sculpté du XVIIe siècle (M.H.) école de Rubens.
21 - Saint EutropeEn regardant le portail : A gauche, les fonts baptismaux.

Dans l'ancienne sacristie des chantres ; à droite, un tableau de SAINT JEROME.22 - Descente de croix

Près des grilles, DESCENTE DE CROIX, VIERGE DE LA PITIE (22), pierre polychrome, et SAINTE PAULE, réalisées vers 1515-1520 (M.H.).

Petits enfants provenant d'une statue de SAINT NICOLAS et SAINT EUTROPE (21).

Tombe : « Sous cette tombe, reposent les corps d'honorable homme Toussaint SALMON, vivant marchand à Rigny, décédé le 20 juin 1683, âgé de 49 ans, et d'honnête femme Agathe PIERRE, son épouse, décédée le 28 may 1694, âgée de 53 ans. Priez Dieu pour le repos de leurs âmes ».

LA CHAPELLE U ROSAIRE : Trois tombes :

Première tombe : « Ci-gist, maître Louis BEZANÇON, lieutenant de Céant-en-Othe, à Rigny-le-Ferron, prévost de Coulours et autres lieux, décédé le 11 avril 1714, âgé de 74 ans. Priez Dieu pour le repos de son âme ». (Plaque tombale remplacée par une pierre neuve).

Deuxième tombe : « Sous cette tombe repose le corps de François BEZANÇON, marchand de bois, décédé le. ??. et de Barbe COCHOIS, sa femme, inhumée dans un sépulcre de pierre, le 22 novembre 1695, qui ont fondé une messe à perpétuité le premier dimanche de chaque mois : l'autel du Rosaire de cette église, par dévotion qu'ils ont eu à la SAINTE VIERGE. REQUIESCAJST IN PACE ».

Troisième tombe : Les lettres de la troisième tombe sont effacées, peut-être est-ce la tombe d'Angélique Liesse de COURTOIS, femme d’AUBIGNY, inhumée dans l'église de Rigny en 1702.

CHAPELLE DU SACRÉ-CŒUR (SAINTE PAULE) :

Jadis tombe de Galas de CHAUMONT et de sa femme, 1543, pierre, pierre tombale de Jehanne Thérèse CHEVALIER, morte à 83 ans, le 20 mars 1328.

A - Notre Dame de BoulogneCHAPELLE DE LA VIERGE : VERRIÈRE DE NOTRE-DAME DE BOULOGNE (A)

Inscriptions de jadis : « NOTRE-DAME DE BOULOGNE-SUR-MER » entre deux anges, tenant le livre de la Sainte Bible et le reliquaire, portant.

Au centre : « Icelle à l'église son reliquaire offrant sur l'autel de BOULOGNE à DIEU grâces rendant »

A droite : NOTRE-DAME, venant par terre à BOULOGNE a tout reliquaire... regardant. Ce vitrail d'un bleu très foncé, unique à cause de la barque, se trouve au-dessus de l'autel de la Vierge. (Comte Paul BIVER, l'Ecole troyenne de peinture sur verre, première partie, T. 1, page 114).

CHAPELLE DE LA VIERGE (DU ROSAIRE) au SEPTENTRION :

Du côté de la rue Bescherey, VIERGE DORÉE (3), statue de toile et de plâtre, recouverte de feuilles d'or, donnée par Armand BOUILLAT en 1855. SAINTE ANNE et la VIERGE, statue de pierre du xvr9 siècle (M.H.). SAINT COME, idem (M.H.).

Sur un pilier, peinture du XVIe siècle de SAINT JACQUES DE COMPOSTELLE. Les vitraux sont de Jean COUSIN DE SOUCY.3 - Vierge dorée

Dans une fenêtre, plusieurs parties de verrière du XVIe siècle ; dans un panneau, le CHRIST apparaît en jardinier à MARIE MADELEINE.

Ensuite au sommet, MARIE l'Egyptienne (XVIe siècle). Puis le CHRIST apparaissant aux SAINTES FEMMES (XVIe siècle).

LUTRIN avec un aigle, XVIIIe siècle.

Deux tableaux donnés par M. VALTON, l'un de la VIERGE AU RAISIN, l'autre de SAINTE CATHERINE.

CHAPELLE DU SACRÉ-CŒUR :

Ancienne chapelle de SAINTE PAULE : ancienne chapelle seigneuriale de la famille de CHAUMONT, côté méridional. Elle fut fondée par Paule de CHAUMONT, femme d'Arthur d'ASSIGNY et fille de Galas de CHAUMONT.

12 - Saint DamienCôté place publique : SAINT DAMIEN (12), statue de pierre du XVIe siècle ; (M.H.). Peinture de SAINT ANDRE sur un pilier (XVIe siècle). Verrières XVIe siècle.
DESCENTE DE CROIX. NOTRE-DAME DE PITIE reçoit le corps du CHRIST. SAINT NICODEME porte les trois clous et JEAN l'apôtre bien aimé se tient près de la Vierge.

Portrait de Guillaume de CHAUMONT, en cotte et en armes, second fils d'Antoine de QUITRY et de Jeanne MARTEL, dame de BACQUEVILLE ; seigneur de Connantre, fille de Guillaume, seigneur d'Anglure et de Jeanne de VERGY.

D'autres disent : de Galas de CHAUMONT et de Gauchère de BRUILLARD.

Portrait d'un cardinal.

LA VIERGE DE PITIE du XV XVIe siècle avec SAINTE PAULE se trouvait en dessous du vitrail au-dessus de l'autel.

CHŒUR :

16 - Saint FiacreSAINT FIACRE (16), en moine normand, statue de pierre du XVIe siècle, (M.H.) - (bêche en tau).

17 - Sainte SyreSAINTE SYRE (17), aveugle, statue de pierre du XVIe siècle (M.H) avec le chapeau ovale et le bâton de pèlerin, la lourde besace, le livre et la palme.

19 - Saint Jean BaptisteSAINT JEAN BAPTISTE (19), statue de pierre du XVIe siècle (M.H) (polychrome).

18 - L'Ecce HomoL'ECCE HOMO (18), XVIe siècle, statue de pierre (M.H.).

 

 

 

 

SANCTUAIRE :

5 - Saint SébastienSAINT SEBASTIEN (5), XVIe siècle, statue de pierre (M.H.).

7 - Vierge au raisinVIERGE AU RAISIN (7), à la colombe et ENFANT JESUS, XVIe siècle, pierre (M.H.) polychrome.

10 - Saint RochSAINT ROCH (10), statue de pierre (M.H.), XVIe siècle.

Crédence : LOUIS XV.

 

 

 

 

BOISERIES DU SANCTUAIRE ET DES CHAPELLES DU XVIIIe (M.H.) :Derrière les boiseries, dans les murs de la sacristie, il y a une crédence qui a été abîmée.

Fauteuil célébrant : XVIe siècle et quatre fauteuils d'enfants de chœurs.

Derrière les boiseries, on trouve des inscriptions.

VERRIÈRES, XVIe siècle :

La première à droite, en entrant dans le sanctuaire, représente la vie de SAINT MARTIN (F), soldat, converti, moine, évêque.F - La vie de Saint Martin

E - Assomption de la ViergeLa deuxième, représente la vie de la VIERGE, la dormition, les apôtres autour de la VIERGE (E), pour l'ensevelissement.

Au milieu du vitrail, VIERGE entourée d'anges, dont les pieds reposent sur un croissant.

Au sommet, le couronnement au ciel de la VIERGE par la TRINITE.

La fenêtre centrale LA VIE DU CHRIST (D), est divisée par des meneaux flamboyants. En bas, SAINT JEAN BAPTISTE.

SAINT NICOLAS avec à ses pieds, en pierre, les deux donateurs en costumes de l'époque de la bourgeoisie.D - La vie du Christ

SAINT JACQUES DE COMPOSTELLE.

Au-dessus se développe toute la passion du CHRIST.

B - Vie de Marie MadeleineLa verrière de la première fenêtre à gauche, en entrant dans le chœur, est composée de plusieurs sujets, représentation mystique du sacrement de mariage, et vie de MARIE MADELEINE (B).

En bas, SAINT CREPIN, CREPINIEN, arrêtés pour être martyrisés, entourés de SAINT CHRISTOPHE. Inscriptions en dessous des verrières de SAINTE MADELEINE, des ancêtres de la VIERGE, arbre de JESSE.

SAINTE MADELEINE se repend de sa vie, après avoir entendu prêcher JESUS-CHRIST.
« Elle oignit les pieds de parfums et les arrose de ses larmes. SAINTE MADELEINE prêche et convertit à la foi nouvelle SAINT CREPI-NIEN « Comment SAINT CREPINIEN fut arrêté pour être martyrisé ».

A droite, « Comment SAINT CREPIN fut arrêté pour être occis ».

C - Arbre de JesséVerrières de l’arbre de JESSE (C) :
L'arbre part des reins de JESSE, pour se terminer par un fleuron, la VIERGE.
A gauche, en regardant le vitrail ; GEDEON, armé d'une lance, regarde tomber la rosée qui détrempe la toison, alors que selon sa prière, tout le sol alentour reste sec.

« PLUVIA DESCENDENS IN VELLUS ROS IN SOLO VELLERE FUERIT ET IN OMNI TERRA SICCITAS DOMINUS TECUM VI-RORUM FORTIS SIME ».

A droite, MOÏSE avec, sur le front, deux petites cornes (symbolisant les raies de lumière qui partaient de sa tête) regarde le buisson ardent qui brûle sans se consumer, alors que DIEU apparaît au milieu du buisson, sous l'apparence du CHRIST.

Le buisson préfigure MARIE, que le verbe est venu habiter, sans consumer sa virginité. En elle et par elle, il s'est rendu présent aux hommes par l'incarnation. L'arbre mariai symbolise l'église universelle, sortie d'elle et qui s'est étendue à tout l'univers.

Sur les rameaux de l'arbre généalogique à gauche, nous voyons : GEDEON, SALMON, BOOZ, X, X, NAASON, MATHAN.
Au milieu, JESSE, couché sur des coussins tissés d'or. ROBOAN, SALOMON, DAVID, JOATHAM, ABIAS, ASA JORAM, MANASSE, ZOROBABEL, LA VIERGE.

« OBSECRO DOMINE MITTE QUEM MISSURUS ES ». Inscription près de MOÏSE.

A droite : MOÏSE, buisson ardent. JECHONIAS, SALATHIEL, AMON, OSIAS, ACHAS, EZECHIAS, JOHAS, ELEAZAR, ELEA-CHIM, JACOB, SALATHIEL, ELIOUD.

Au bas du vitrail : « ARBOR PRAECLARA VIRGA PRODURlT DE QUA PROCESSIT FLOS SUAVIS ODORE ».

Robin LANDRY, drapier et Jeanne, sa femme, ont donné cette verrière.

LE MAÎTRE AUTEL :

Il a remplacé un autel de pierre et de briques est en bois de chêne de 1854. Il renferme des reliquaires.
Côté Evangile : SAINT FÉLIX, martyr ; SAINTE CANDIDE. Côté Epitre : SAINT CHARUS ; SAINT ADEODAT.
Au milieu: SAINT EUTROPE dont la fête se célébrait le 30 avril, avec grande vénération ; SAINT VINCENT DE PAUL ; SAINT CLAUDE.
En 1854, le maître autel a été fait en chêne par BEZANÇON et HUOT. Repeint et doré en 1830, par BORSINI, vitrier à Rigny.

DIVERS :

Les premiers piliers du transept portent la date de 1510-1520.
La voûte est peinte en grisaille de 1851 à 1861, par ANDREAZZI.
Dans la sacristie, il y avait un plateau en cuivre repoussé au fond une rosace avec cette légende :
« Charles des ROCHES, marguilliers, vous prie de faire vos charités d'un bon cœur ».

 

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