
Cadastre napoléonien (1835)
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Depuis 1739 les de Sérilly
possédaient la chatellenie de Theil. A la suite de revers de fortune,
ils avaient vendu leur château en 1791 à Mr de Montmorin,
guillotiné à la révolution.
Veuve d’Antoine Mégret de
Sérilly également guillotiné en
1794, Mme Anne Thomas de Domangeville, épousa en troisième noce le
marquis de Montesquiou-Fézensac . Ce beau remariage permit à ses
enfants de racheter leur ancien château qu’ils démolirent en
1809.
Les matériaux furent vendus.
En 1825, un des frères de
Sérilly :
Antoine-Louis-Amédée construit le château de la Grève dans un parc de
23 hectares.
Il y réside à Theil et
exerce plusieurs mandats de
conseiller général de l’Yonne.
Il décède en 1845.
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Auparavant, en 1840, il
avait vendu son
château de la Grève à Monsieur de Nansouty.
Le château appartiendra
ensuite successivement
- au marquis d’Ornemans,
puis aux familles
- Billebaut,
- Josson de Bilhem
- Barthelemy
- Berger
- puis en 1936 à
la famille Besson. Mme Besson y crée une institution pour venir en aide
aux enfants handicapés.
Depuis 1956, la Grève a
été reprise par un
institut médico-pédagogique qui dépend des services du Conseil général
de l’Yonne.
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Le château de la Grève
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L'Orangerie
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Nous n’avons pas beaucoup
d’éléments
sur les premières décades de la vie au château de la Grève.
Nous savons seulement que
de grands écrivains comme Lamartine, Alexandre Dumas, et Auguste Maquet
des peintres comme Olivier Pichat ou des acteurs comme Rachel, y
étaient reçus.
Ce château comportait de
vastes communs et une très élégante
Orangerie, dont on ignore la date de construction.
Comme beaucoup de
châteaux du XIX° siècle, la Grève a été flanquée d’une véranda qui
pouvait servir de jardin d’hiver.
Hier, résidence de
loisirs, La Grève est aujourd’hui utilisée par un
service social pour l’enfance.
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Vous pouvez
découvrir petits clins d'oeil sur le château de La Grève de Jean Stenuit
dans notre bulletin N°13 "Au courant de la Vanne" de
décembre 2013.
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