A VAREILLES,la fontaine
Saint Léger est située à l'EST et à l'écart du village,
au-dessus de la ferme appartenant aux anciens seigneurs
ecclésiastiques.
Elle alimente le RU de
VAREILLES qui se jette dans la VANNE en aval de PONT-sur
VANNE.
Le relevé toponomastique de
M. ROSSE indique qu'une chapelle,placée sous le patronage
du saint,existait autrefois.Il est plus crédible de
considérer qu'une confusion a été opérée avec le Prieuré
du Xllème siècle,d'autant qu'un plan,daté de 1 696 ne fait
pas état d'autre oratoire.
|
|
Les anciennes sources Saint-Léger
|
André Coladon raconte:
"A une
extrémité du village, une source appelée Source Saint
Léger donnait une eau pure en petite quantité mais très
régulièrement. On disait que cette eau avait été analysée
en laboratoire et à l'époque, plusieurs personnes, parfois
étrangères à la Commune venaient régulièrement
s'approvisionner à cette source."
Cette source qui n’a
jamais été tarie était abandonnée sous les ronces.
|
Un socle en brique était
le seul souvenir d’une croix. Les anciens du village ne se
souviennent pas de l'avoir vue. On sait cependant qu'elle
a existé. Et pourtant...
1254: Donation
au couvent de SAINT REMY du PRE DE LA POILLOSE (maison
attenant le PRIEURE) et d'une pièce de terre où
est la croix à laquelle on va en procession le jour des
RAMEAUX.
REF: A.D.Y.-H 258- 1254-
NOTES:
- Le PRIEURE DE SAINT LEGER, fondé en 1188 par les
BENEDICTINS de
l'ABBAYE DE SAINT REMY avait
certainement pour rôle de gérer les
biens de l'ancienne abbaye.
- La croix dont il est fait mention est-elle la CROIX DE
SAINT LEGER, située
près de la source du même nom?
1323 :
Acquisition d'une terre au finage de VAREILLES au lieu dit
: "LA FONTAINE SAINT LEGER"
REF : A.D.Y. - H 313 - 1323 -
OBSERVATIONS :
-La Fontaine, SAINT LEGER existait déjà au XIVème,
siècle,
-Son nom doit être contemporain de la création du prieuré
SAINT LEGER en 1188.
Le
13 mai 1877: Monsieur le Maire expose que «depuis
assez longtemps déjà, la croix de Saint-Léger, située près
de la fontaine portant le même nom, était tombée de
vétusté; il lui paraîtrait raisonnable de la remplacer par
une autre».
Accord du Conseil
Crédit ouvert : 30 F
|
les villageois érigent une
nouvelle croix
|
Le bassin de la source
Saint-Léger
|
En
1995: les Vareillois fabriquent une nouvelle
croix et la dresse sur son socle reconstruit.
Le bassin est reconstruit
à l'identique. (cf devis)
Les Vareillois peuvent
reprendre leur pèlerinage à la source miraculeuse.
|
Le Conseil Municipal a
remis les lieux en état.
Le site est doté de bancs,
d’une table de pique-nique, d’un panneau retraçant
l’histoire du lieu.
Les arbres ainsi que la
source restaurée font de cet endroit un lieu très prisé
des promeneurs.
Le
nom de cette source et du ru Saint-Léger doit être
contemporain de la création du prieuré portant le même
nom en 1188.
|
|
|
SAINT LEGER- EVÊQUE
Ref:HISTOIRE DE L'EGLISE EN
BOURGOGNE-MARILIER
IL appartenait par son père
à une famille d'OUTRE-RHIN, mais par sa mère, il était
d'ascendance dijonnaise.
Riche propriétaire en
AUSTRASIE et en BOURGOGNE, en particulier près de DIJON
(CHENÔVE) et dans le VAL DE SAÔNE, il donna par testament
ces domaines à son église.
Il avait été élevé quelque
temps à la Cour de CLOTAIRE II, puis il vécut près de son
oncle DIDDO, évêque de POITIERS, qui le fit archidiacre de
son diocèse.
Devenu moine à
SAINT-MAIXENT, il quitta cette abbaye pour être conseiller
du roi CLOTAIRE III. - C'est peu après qu'il fut appelé à
diriger l'église d'AUTUN, troublée par des factions qui se
disputaient depuis deux ans le siège épiscopal. Sa
présence rétablit la paix.
Il s'occupa d'abord des
pauvres, puis il porta son soin aux édifices religieux
qu'il décora; il restaura les murs de la ville et les
édifices tombant de vétusté.
Dix ans après, il fut
rappelé à la Cour royale où, au milieu des intrigues
politiques, il se heurta au maire du palais : EBROÏN.
Capturé dans AUTUN en 674, l'année même où son frère
GUERIN, comte de POITIERS et de PARIS, périssait lapidé
dans son château bourguignon de VERGY, au sud de DIJON,
LEGER fut assassiné par ordre du maire du palais en 677.
EBROÏN mourut en 680 et sa
mort fut le signal d'une réaction considérable; une
assemblée d'évêques déclara martyre l'exécution de LEGER.
Son frère GUERIN, est, lui aussi, honoré comme saint.
|
Le
don de guérir
Le
murmure des sources a de tout temps fasciné les hommes qui
voyaient en elles des fées. Les Romains puis les Gaulois
les ont transformées en déesses et des miracles leur ont
été attribués. Plus tard, des noms de saints les
caractériseront et des vertus de guérison leur seront
reconnues. C'est ainsi que la source de Vareilles est
placée sous le patronage de saint Léger.
Hésitante,la mémoire
collective ne semble pas avoir conservé un souvenir
impérissable des vertus présentées par la FONTAINE
SAINT-LEGER, dont l'abbé PATRIAT nous dit
seulement"qu'elle eut aussi,autrefois,ses pélerins."
Des anciens du village de
Vareilles disaient que cette eau avait le pouvoir de
guérir les douleurs et les rhumatismes. On retrouve aussi
cette vertu en Bretagne.
Anciennement il y avait des processions pour guérir les
enfants atteints de convulsions.
|
|
|