Louis Firmin Lafontaine

L'homme-étincelle

Si le village de Vareilles n'est pas très connu, pour certains, en revanche il possède Louis Firmin Lafontaine.

Louis-Firmin Lafontaine est né le 20 mai 1863, à Versailles, sous Napoléon III.

Après des études au lycée Charlemagne à Paris, L.-F. Lafontaine devient clerc de notaire à l'étude de Cerisiers, avant de devenir se­crétaire de M. Meysonnier, un des grands maitres du barreau de l'époque.


Rédaction d'un enfant après la visite de l'exposition du Club des Quatre Saisons en 1993.

"Monsieur Lafontaine était très célèbre. Il faisait des courses et des paris. Un jour, en Russie, il a couru contre un cavalier et sa monture. Le lendemain, le cheval était épuisé...."

Pauvre cheval!

A l'âge de 20 ans, il s'inscrit, sur les conseils d'un camarade, à une importante course pedestre à Paris.

Parmi les concurrents figurait celui qui passait pour le plus grand champion quasiment imbattable: Wilson Gate.

Le miracle s'accomplit, notre concurrent, inconnu, qui dans son émoi s'était fait inscrire sous le nom d'un camarade, triomphait de très loin, du crack de l'époque.

Ce fut le point de départ d'une série de fabuleux exploits qui firent connaître au monde entier le nom de Firmin Weiss (alias Lafontaine) surnommé "l'homme étincelle."

En ce temps là, les coureurs de classe n'était pas légion et se lançait, continuellement, par voie de presse défi sur défi sur des distances minimum de 30 à 40 Km. L'homme étincelle écrasait tous ses rivaux, de l'italien Bargrossi, ancien champion d'Europe, à Calvayrac, "l'homme vapeur".

Son record sera de 24 km à l'heure.

Louis Firmin LAFONTAINE rédigea ce manuel théorie des courses à pied en 1885. Il eut l'honneur de voir son manuel utilisé par l'armée française et l'Ecole Supérieure de gymnastique de Joinville le Pont.

un petit manuel que vous pouvez lire et imprimer en cliquant ici et qui n'en doutons point, va révolutionner votre course à pied.




Mais le succès n'apporte pas les ressources financières, et en 1891, il décide d'abandonner la compéti­tion sportive, ainsi que son nom d'emprunt : Firmin Weiss.


Il entame une prodigieuse car­rière de magnétiseur.


Les ex­périences de transmission de pensées, de télépathie, trans­porteront Louis Lafontaine et son épouse (également sa mé­dium), pendant plus de 20 ans, aux quatre coins du globe, de­vant les cours des Rois les plus prestigieux. (Europe, Moyen- Orient-Russie...). 


En 1905, il édite un second livre :

« L’ART DE MAGNETISER ».


Cette carrière hors du com­mun sera interrompue par la guerre de 1914.

Alors à Port- Saïd, Louis Lafontaine et son épouse (fille du consul de France à Tamatave) rentrent alors à Vareilles, où ils finiront paisiblement leur existence dans l'anonymat, mais entourés de leurs souvenirs royaux.

Il décèdera en 1954